Signature d’un protocole d’accord entre la Commission du bassin du lac Tchad et le Groupe de la Banque africaine de développement
Hôtel Sheraton, Addis-Abeba, Ethiopie, samedi 17 février 2024 – En marge de la 37e Assemblée des chefs d’État de l’Union africaine, le secrétaire exécutif de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), l’ambassadeur Mamman Nuhu, et le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Akinwumi Adesina, ont signé un protocole d’accord visant à renforcer davantage les relations bénéfiques entre la CBLT et la BAD. Le protocole d’accord couvrira les efforts visant à mobiliser des ressources pour le développement des infrastructures, à renforcer la capacité institutionnelle de la CBLT à mieux gérer les ressources naturelles de la région et à améliorer les conditions de vie des populations du bassin.
Dans le cadre du protocole d’accord, la Banque utilisera son pouvoir de mobilisation pour mobiliser des investissements et des ressources techniques afin de réhabiliter les écosystèmes dégradés du bassin, d’améliorer la gestion et le développement des ressources en eau intelligents face au climat et, par conséquent, d’améliorer les moyens de subsistance des populations de la région.
Depuis plus de vingt ans, la BAD continue de financer des projets multinationaux dans les secteurs de l’eau, des transports, de l’environnement et du social avec un portefeuille d’investissement d’environ 241,3 millions de dollars dans la région.
Autrefois le sixième plus grand plan d’eau intérieur du monde, couvrant environ 25 000 km² dans les années 1960, le lac Tchad a commencé à rétrécir considérablement dans les années 1970 en raison de la variabilité du changement climatique, de la croissance démographique et de l’augmentation correspondante des activités anthropiques dans la région. Ce rétrécissement, associé à une pauvreté endémique et à des taux élevés de chômage des jeunes dans les pays riverains du lac – Nigeria, Niger, Cameroun et Tchad – continue de menacer le bien-être des quelque 50 millions de personnes du bassin qui dépendent du lac pour leur subsistance et de plus de 2 millions d’autres qui vivent le long de ses rives.